
Le cancer et le travail : droits, solutions et accompagnements
1. Bien comprendre vos droits et options
En France, lorsqu’un salarié est confronté à un cancer ou à une maladie chronique, plusieurs dispositifs permettent d’accompagner un retour progressif au travail ou un maintien dans l’emploi. Ces dispositifs incluent congés maladie, mi‑temps thérapeutique, aménagement du poste ou reclassement via la médecine du travail. Il est possible de faire appel à la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) pour obtenir des aménagements supplémentaires.
Communiquer sa situation
Annoncer sa maladie est un choix personnel. En informer le médecin du travail ou le service RH peut faciliter la mise en place d’aménagements, mais le salarié n’a pas l’obligation de divulguer le diagnostic complet à l’employeur.
Continuer à travailler ou non ?
Travailler pendant le traitement peut apporter une certaine stabilité, un cadre structuré et préserver les revenus. Toutefois, la fatigue physique et mentale peut rendre difficile la poursuite du travail. Il est essentiel de consulter le médecin traitant, le médecin du travail, ou un conseiller pour évaluer ce qui convient le mieux en fonction de l’état de santé.
2. Les bénéfices du retour au travail et du maintien dans l’emploi
Plusieurs études montrent que le travail peut contribuer positivement à la reconstruction psychologique et sociale après un cancer, notamment en aidant à maintenir un sentiment d’utilité et à éviter l’isolement. Par exemple, environ 58 % des patients reprennent le travail un an après le diagnostic, souvent à temps partiel pour gérer l’énergie disponible.
3. VALEOWORK : un accompagnement santé‑emploi adapté
VALEOWORK est un acteur expert en France dans l’accompagnement des salariés confrontés à un long arrêt de travail, une maladie chronique ou un cancer.
- Le programme Co‑Résilience® combine un bilan de compétences et une reconstruction identitaire : (re)prendre confiance, clarifier ses valeurs, définir un projet professionnel adapté au contexte post-maladie.
- Formats : accompagnement individuel ou ateliers collectifs (groupes de 6–7 personnes).
- Durée : environ 40 h réparties sur 20 semaines (coût ~3 099 € TTC, potentiellement financé via CPF, OPCO, entreprise ou en autofinancement).
- Objectifs pour la personne : retour progressif au travail, gain de confiance, sens retrouvé.
- Bénéfice pour l’entreprise : réduction de l’absentéisme et du présentéisme, amélioration de la QVCT, valorisation du capital humain.
4. Quelle est la durée d’un arrêt de travail pour un cancer ?
La durée d’un arrêt de travail pour un cancer varie fortement selon le type de cancer, les traitements reçus (chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie, immunothérapie, etc.), les effets secondaires, ainsi que la situation personnelle et professionnelle de la personne. En France, un arrêt de travail peut durer de quelques mois à plus d’un an. Certaines personnes peuvent reprendre une activité partielle durant ou après les traitements, tandis que d’autres nécessitent un arrêt prolongé, notamment en cas de fatigue persistante, douleurs ou complications.
La Sécurité sociale peut indemniser un arrêt jusqu’à trois ans dans certains cas, et des dispositifs complémentaires comme le temps partiel thérapeutique, la reconnaissance de travailleur handicapé (RQTH) ou le congé longue maladie peuvent être mobilisés. Il est essentiel d’être accompagné(e) par le médecin traitant, le médecin du travail et/ou un professionnel de l’accompagnement (comme ceux de VALEOWORK ou de l’association Le Jour d’Après) pour planifier un retour au travail réaliste et progressif, adapté à votre état de santé et à vos objectifs professionnels.
5. L’association Le Jour d’Après : accompagnement post-cancer et projet pro
L’Association Le Jour d’Après, active en France (Paris, Lyon, Montpellier, Nîmes et en ligne), propose un programme d’accompagnement, ciblé sur la reconstruction personnelle et professionnelle après un cancer ou une maladie chronique.
- Public concerné : personnes ayant achevé leurs traitements (chimio, radiothérapie, hormonothérapie) et en phase de réadaptation.
- Objectifs : sortir de l’isolement, restaurer la confiance, anticiper le retour et maintien dans l’emploi, identifier un nouveau projet professionnel cohérent.
- Formats : ateliers collectifs de 6 personnes maximum ou coaching individuel.
- Le programme est actuellement mené en partenariat avec l’Institut du Cancer de Montpellier (ICM) dans le cadre d’une validation scientifique.
Des réunions d’information sont organisées régulièrement pour présenter les accompagnements, notamment à Montpellier, Paris et en ligne.
6. Un exemple concret de parcours
- Diagnostic, traitements, arrêt de travail long.
- Prise de contact avec l’association Le Jour d’Après pour un accompagnement CO‑RÉSILIENCE® : ateliers ou coaching.
- Parallèlement, VALEOWORK propose un accompagnement bilan de compétences et reconstruction identitaire, ciblant le maintien dans l’emploi ou une reconversion.
- Interaction avec la médecine du travail ou le service RH de l’entreprise pour envisager un retour progressif ou un réaménagement du poste.
- Identification d’un projet professionnel réaliste et aligné aux nouveaux besoins personnels et physiques.
7. À retenir
- Les droits français permettent un retour ou un maintien progressif dans l’emploi pour les personnes traitées d’un cancer, dans un cadre légal sécurisé.
- VALEOWORK, avec son programme Co‑Résilience®, offre une approche individualisée pour restaurer la confiance et construire un nouveau projet professionnel.
- L’Association Le Jour d’Après propose un accompagnement collectif ou individuel spécifiquement axé sur la reconstruction post-cancer, y compris l’orientation vers un projet professionnel.
- L’alliance de ces dispositifs facilite le maintien dans l’emploi, le bien-être durable et l’engagement du salarié.